Le notre à tous il s'apelle Nicolas Sarkozy... et son intervantion à l'université de Dakar au Sénégal fout les boules, petit résumé:
les médias français ont peu évoqué l’intervention faite en juillet dernier par le Président de la République à l’Université de Dakar, au Sénégal. On a retenu ses déclarations sur la colonisation où qualifiant celle-ci de « grande faute », il a estimé qu’elle n’est pas responsable des maux actuels du continent Mais, c’est la description qu’il a faite de l’Afrique et de l’homme africain qui a suscité la plus vive émotion sur le continent noir. « Le drame de l’Afrique, c’est que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire. Jamais il ne s’élance vers l’avenir, jamais il ne lui vient à l’idée de sortir de la répétition pour s’inventer un destin », a-t-il déclaré.
Ces propos ont été qualifiés d’aberrants, de « généralisation abusive » et de « caricature ».
Dans une lettre ouverte publiée par Libération, des écrivains africains lui ont répondu : « quand vous dites que l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire, vous avez tort. Nous étions au cœur de l’histoire quand l’esclavage a changé la face du monde. Nous étions au cœur de l’histoire quand la colonisation a dessiné la configuration actuelle du monde » « Être un chef d’État relativement jeune et inexpérimenté ne donne à personne le droit d’être aussi puéril. Lorsqu’on dirige un pays important, on ne peut pousser trop loin le jeu du “moi-je-ne-suis-pas-comme-les-autres”. Ce manque d’humilité d’un homme que l’on dirait encore choqué d’avoir si aisément atteint son but l’a amené à aligner, devant un auditoire particulièrement averti, les plus désolants clichés de l’ethnologie coloniale du dix-neuvième siècle », écrit pour sa part Boubacar Boris Diop, écrivain et journaliste sénégalais. Un groupe d’historiens africains a décidé de rédiger à l’intention du président français une courte histoire du continent pour lui montrer son apport. En France, Bernard-Henri Lévy a qualifié de « raciste » Henri Guaino, le conseiller de Nicolas Sarkozy qui lui a écrit son intervention de Dakar, texte que l’essayiste estime « dégueulasse ».